LA tendance des réseaux sociaux cette année
Depuis 2018, la tendance VanLife (littéralement “la vie en van”) souffle un esprit de liberté sur les réseaux sociaux. Des vanlifeurs qui publient des vidéos sur Youtube, des images sur Instagram et des articles sur leur blog, il en existe des dizaines, pour ne pas dire des centaines. 6,4 millions de posts tagués #vanlife sur Instagram, les articles de blog sur le sujet ont vu leur nombre de visites bondir de plus de 180%, et le nombre de vidéos de vanlifeur a augmenté de 50% entre 2018 et 2019. Avec ses photos léchés, arborant un mode de vie à l’australienne, illustrant la plupart du temps un réveil en solitaire au cœur d’un paysage de rêve, la vanlife et la liberté qu’elle offre ont effectivement de quoi faire rêver. Surtout depuis la crise sanitaire et les confinements à répétition.
Mais la VanLife évoque aussi un certain nombre de tendances contemporaines : un regain d’intérêt pour la culture hippie des seventies, un intérêt particulier pour les roadtrips à l’américaine et une vie alliant minimalisme, liberté et écologie.
“Ce n’est pas ce qui ressort sur les réseaux sociaux malheureusement
mais la vanlife c’est surtout un retour aux sources.”
rectifie une blogueuse originaire de Belgique.
Mais d'où vient cette envie frénétique de partir en roadtrip ?
Poussé sur le devant de la scène grâce aux réseaux sociaux, la Vanlife ne date pourtant pas d’hier. Nous le savons, l’histoire n’est qu’un éternel recommencement, et les hippies ont laissé assez de traces dans notre imaginaire pour que des pans entiers de leur culture nous reviennent régulièrement dont la Vanlife, ou le nomadisme motorisé.
Le berceau de la Vanlife, comme bien souvent, ce sont les USA. La culture du van y est fortement ancrée et le pays est si vaste que ce véhicule a toujours été considéré comme un moyen confortable et bon marché de voyager. Avec son apparition dans les années 50, le mythique combi Volkswagen T1 a su évoluer au fil des époques pour s’adapter aux voyageurs et continuer d’être le compagnon idéal pour les road-trips.
Partie intégrante de la culture américaine, le road trip est aux Américains ce que la bière est aux Belges. On monte à bord de son van aménagé, façonné à son univers. On lance le moteur, on met les voiles. On se coupe de tout, on s’immerge dans un nouvel univers. On s’arrête, parfois au hasard, parfois au milieu de nulle part. On rencontre des gens différents. La surprise est au coin de la route. C’est l’aventure.
Thelma et Louise ou encore Sur la route de Kerouac, des dizaines de livres et films nous ont fait vibrer en évoquant l’évasion, le dépassement des contraintes et des normes, voire la rébellion et la liberté. Ils ont imprégné notre imaginaire et le roadtrip est maintenant un véritable american dream permettant d’atteindre la liberté.
La VanLife : un mode de vie qui ne convient pas à tout le monde
Pour autant, avant d’être une tendance sur Instagram ou tout le monde est beau, ou la déco intérieure est digne de Pinterest et que l’on vous peint une vie de rêve qui donne envie de tout plaquer pour vivre dans un fourgon. La Vanlife c’est avant tout un mode de vie, et il est important d’en prendre conscience avant de tout quitter pour partir sur les routes.
Dans son documentaire “The Reality of #VanLife”, Forrest Stevens prouve que la #VanLife, c’est comme la vie en général : elle a de bons et de mauvais côtés. Forrest nous dévoile ce qui se cache derrière le hashtag en demandant à des stars d’Instagram de se confier sur la réalité de leur quotidien. Des cheveux gras, résultat de plusieurs jours ou semaines sans pouvoir prendre une douche, aux moments d’extrême solitude en passant par les nuits passées dans des endroits pas très sécuritaires à ne pas pouvoir fermer l’œil de peur d’être attaqués. Il dézingue l’image romantique véhiculée sur Instagram et vous révèle ce que les puristes traversent vraiment dans la vanlife !
Récemment, un jeune entrepreneur a révélé dans une vidéo Youtube pourquoi il ne vivait pas la vanlife et pourquoi, après avoir essayé, il n’avait aucune envie de la vivre.
“Soyons clairs, je ne vis pas la vanlife, j’admire ceux qui achètent un vieux combi, qui l’aménage et vivent dedans à plein temps mais ce n’est pas ce que je souhaite faire ni ce que je sais faire. Moi j’ai un van qui ne me sert que quelques mois par an, qui me permet d’alterner le confort des hôtels luxueux et la simplicité de la vie sur la route, c’est l’effet de contraste que je cherche et c’est ça qui rend mes voyages aussi vivants et passionnants”.
Libre à chacun de vivre sa vanlife comme il l’entend et d’être épanoui à bord.
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